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Dans un article publié par le magazine GPO, les résultats du baromètre OpinionWay pour Les Parents Zens et teale dressent un constat alarmant : plus d’un salarié-parent sur trois est prêt à quitter son entreprise faute de soutien.

Fatigue, surcharge mentale, carrière ralentie : la parentalité reste encore largement absente des politiques RH, alors même que 89 % des salarié·es ont des responsabilités familiales.

Derrière les chiffres, une réalité silencieuse

  • 43 % des femmes salariées voient leur carrière impactée par l’arrivée d’un enfant.
  • 57 % des parents déclarent une hausse de leur charge mentale professionnelle.
  • 60 % affirment que leur employeur n’a mis en place aucune mesure de soutien.

Et chez les moins de 35 ans, la rupture est encore plus marquée : 53 % ont déjà envisagé de partir, et 10 % l’ont déjà fait.

Santé mentale : la grande absente du discours RH

Anaïs Roux, directrice scientifique de teale, le résume sans détour : “La charge mentale parentale est l’un des plus grands tabous de la santé mentale au travail. Tant qu’on ne la reconnaît pas, on soutient par défaut une dynamique d’épuisement. Soutenir les parents, ce n’est pas un plus : c’est la condition d’une performance et d’une entreprise durable.”

Le retour au travail après un congé parental reste semé d’embûches : manque de flexibilité, pression à prouver sa légitimité, isolement, etc. Un quotidien trop souvent passé sous silence dans les organisations.

Une révolution RH douce mais nécessaire

L’article du magazine GPO invite à repenser l’organisation du travail autour de trois piliers :

  • Flexibilité structurelle
  • Soutien psychologique et accompagnement individualisé
  • Reconnaissance du rôle parental comme facteur d’équilibre et de performance

Et comme le souligne Marine Desandre, cofondatrice des Parents Zens : “Aujourd’hui, on demande aux parents de faire comme si leur vie familiale n’existait pas entre 9h et 18h. C’est absurde. Ce baromètre montre qu’ignorer la parentalité, c’est risquer une fuite massive des talents. Il est temps de sortir d’un modèle RH hors sol.”