Publié le : 18/08/2025
Sommaire :
2. Retard de développement cognitif : un risque chez les tout-petits
Les Parents Zens : un allié précieux pour accompagner les familles
En conclusion : pour une parentalité connectée… mais consciente
Dans notre quotidien connecté, les écrans sont partout. Tablettes, smartphones, télévisions, ordinateurs… ils nous accompagnent dès le réveil et jusque dans nos soirées familiales. Si leur usage peut offrir des opportunités éducatives et récréatives, il ne faut pas sous-estimer leurs effets secondaires, notamment sur le développement et le bien-être des enfants.
En tant que parents, nous avons un rôle clé à jouer pour encadrer l’usage des écrans à la maison. Pour vous aider à poser les bons repères, voici un tour d’horizon complet des risques liés à une surexposition, ainsi que des conseils concrets pour une utilisation équilibrée.
1. Troubles du sommeil : un impact immédiat
L’un des effets les plus documentés de l’usage excessif des écrans concerne le sommeil des enfants. Les écrans émettent une lumière bleue qui perturbe la production de mélatonine, l’hormone essentielle à l’endormissement. Résultat : les enfants s’endorment plus difficilement, dorment moins profondément, et se réveillent plus fatigués.
La qualité du sommeil influence directement la concentration, l’humeur et même la croissance. Pour préserver ces fonctions vitales, il est recommandé d’éteindre tous les écrans au moins une heure avant le coucher, et d’éviter absolument les écrans dans la chambre.
2. Retard de développement cognitif : un risque chez les tout-petits
Avant l’âge de 3 ans, le cerveau de l’enfant se développe à une vitesse fulgurante. Ce développement repose sur des interactions réelles : jeux, paroles, gestes, regards. Les écrans, en particulier s’ils sont utilisés en mode passif (comme les vidéos en continu), ne peuvent pas remplacer ces interactions.
Des études montrent que les enfants surexposés aux écrans peuvent présenter des retards dans l’acquisition du langage, des troubles de la concentration, et des difficultés d’attention. La règle d’or ? Pas d’écran avant 3 ans, sauf pour des échanges très ponctuels et accompagnés (visioconférences avec la famille, applications éducatives interactives).
3. Risque de sédentarité et obésité infantile
Les écrans sont une activité sédentaire par excellence. Or, les enfants ont besoin de bouger pour bien grandir, développer leurs muscles, leurs réflexes, et leur système cardio-respiratoire.
Lorsque les écrans remplacent les jeux d’extérieur, le sport ou même les jeux de société, le risque de surpoids augmente considérablement. Une alimentation déséquilibrée combinée à une inactivité physique crée un cocktail dangereux dès le plus jeune âge.
L’Organisation mondiale de la santé recommande au moins 60 minutes d’activité physique modérée à intense par jour chez les enfants. Installez une routine familiale : promenade après l’école, sport le week-end, jeux libres dans le jardin ou au parc.
4. Troubles de la vision : attention à la fatigue oculaire
Les yeux des enfants ne sont pas encore totalement formés. Une exposition prolongée aux écrans peut provoquer :
Fatigue oculaire
Maux de tête
Sécheresse des yeux
Apparition précoce de la myopie
Pour limiter ces effets, appliquez la règle du "20-20-20" : toutes les 20 minutes, détournez le regard de l’écran pendant 20 secondes pour fixer un objet situé à 20 pieds (environ 6 mètres). Cela aide à reposer les yeux et prévenir l’inconfort visuel.
5. Santé mentale : des effets préoccupants
Les enfants et adolescents hyperconnectés sont plus exposés aux troubles psychiques. Une consommation excessive est associée à une augmentation de :
L’anxiété
La dépression
La baisse de l’estime de soi
Le repli sur soi
Les réseaux sociaux jouent un rôle majeur dans ce phénomène. Les enfants y comparent constamment leur apparence, leur vie, leurs succès à ceux des autres, souvent de manière déformée et idéalisée.
Encouragez vos enfants à cultiver des relations sociales réelles, à pratiquer des activités artistiques, sportives ou manuelles qui renforcent leur estime personnelle, loin des écrans.
6. Dépendance : quand l'écran devient une échappatoire
Les écrans peuvent devenir une véritable addiction. Certains contenus, comme les jeux vidéo ou les vidéos courtes à la chaîne, activent les circuits de récompense dans le cerveau. Résultat : l’enfant en redemande sans fin, perdant la capacité à s’occuper autrement.
Cette dépendance peut altérer le développement de compétences essentielles : patience, frustration, autonomie, gestion des émotions.
Pour prévenir cette spirale, fixez des règles claires dès le plus jeune âge :
Définissez des plages horaires d’écran
Privilégiez des contenus de qualité
Proposez des alternatives variées (jeux, lectures, cuisine, activités en famille)
7. Isolement social et troubles comportementaux
Les enfants qui passent trop de temps seuls avec un écran peuvent progressivement se détacher du monde réel. Cela nuit à leur capacité à interagir, à comprendre les émotions des autres, à développer leur empathie et leurs compétences sociales.
Des comportements agressifs, un manque de patience, des difficultés à jouer en groupe sont souvent liés à une surexposition aux écrans.
Favorisez des moments partagés en famille et entre amis : repas sans écran, jeux de société, sorties culturelles ou sportives, activités collaboratives… Ces instants nourrissent le lien social et affectif.
7 conseils pratiques pour limiter le temps d’écran des enfants (sans crises) et favoriser des alternatives enrichissantes
Smartphones, tablettes, télévisions, ordinateurs… les écrans sont partout dans la vie de nos enfants. Et il faut bien l’admettre : ils peuvent être bien utiles pour occuper les petits le temps d’un repas, d’une réunion en télétravail ou d’un trajet en voiture. Pourtant, une exposition excessive aux écrans présente de réels dangers pour le développement physique, cognitif et émotionnel des enfants.
La clé n’est pas d’interdire, mais d’encadrer l’usage des écrans de manière bienveillante et structurée, en introduisant des alternatives stimulantes et positives. Voici 7 conseils concrets pour vous aider à mieux gérer le temps d’écran de vos enfants, tout en cultivant leur curiosité, leur créativité et leur équilibre.
1. Fixez des règles claires et des limites de temps
C’est la base de toute stratégie efficace : poser un cadre clair, prévisible et cohérent. Les enfants ont besoin de repères. En définissant des horaires précis d’utilisation des écrans, vous évitez les négociations permanentes et les frustrations.
Par exemple :
Pas d’écran le matin avant l’école
30 minutes maximum après les devoirs en semaine
1 heure de dessins animés le week-end, en famille
Impliquez vos enfants dans l’élaboration de ces règles. En les faisant participer, vous les responsabilisez et leur donnez le sentiment d’avoir un rôle actif dans la gestion du temps.
Petit bonus : affichez le planning des écrans dans un endroit visible (sur le frigo, dans la chambre), avec un code couleur ou des pictogrammes adaptés à leur âge.
2. Créez des zones sans écran dans la maison
Définir des espaces sans écrans permet de créer une séparation physique et symbolique entre les moments de détente, de travail, et ceux de connexion numérique.
Idées de zones "écran free" :
La chambre à coucher, pour favoriser un bon sommeil
La salle à manger, pour des repas en famille sans distractions
La salle de bain, pour limiter les temps morts avec les appareils
Ces zones encouragent des temps d’interaction authentiques, sans parasitage numérique. Et surtout, donnez l’exemple : si vous respectez vous-même ces règles, vos enfants les intégreront naturellement.
3. Proposez des activités alternatives et attrayantes
Limiter le temps d’écran ne suffit pas : il faut offrir des alternatives concrètes, engageantes et valorisantes. Si les enfants s’ennuient sans écran, ils y reviendront très vite.
Voici quelques idées pour remplacer le temps devant les écrans :
Activités créatives : dessin, pâte à modeler, peinture, collage
Jeux de société en famille
Jeux symboliques (dînette, déguisements, figurines)
Lecture, contes audio, kamishibaï
Aventures en extérieur : balades, chasse au trésor, jardinage
Ateliers cuisine ou bricolage
L’essentiel, c’est de rendre ces moments attractifs et joyeux. Participez autant que possible : un jeu devient bien plus intéressant lorsqu’il est partagé.
4. Utilisez la technologie comme un outil d'encadrement
Paradoxalement, les outils numériques peuvent vous aider à mieux gérer le temps d’écran. De nombreuses applications permettent de :
Définir des durées limites d’utilisation par jour
Verrouiller automatiquement l’appareil après un certain temps
Filtrer les contenus inadaptés à l’âge
Programmer des pauses
Ces outils vous évitent d’entrer dans une lutte d’autorité permanente, en déléguant une partie de la gestion à un "tiers neutre" : l’appareil lui-même.
Pensez à paramétrer les appareils en amont, à expliquer les règles à vos enfants, et à adapter les réglages à leur âge et à leurs besoins spécifiques.
5. Donnez l’exemple : la cohérence commence par vous
C’est une réalité souvent inconfortable : les enfants nous imitent bien plus qu’ils ne nous écoutent. Si vous consultez votre téléphone à table, en voiture ou pendant une histoire du soir, difficile de leur demander de lâcher leur écran.
Voici quelques pistes pour montrer l’exemple :
Rangez votre téléphone pendant les repas
Déconnectez-vous 30 minutes avant le coucher
Préférez un livre ou une activité calme en fin de journée
Évitez de scroller distraitement devant eux
Ces petits gestes montrent à vos enfants que les écrans ne sont pas indispensables, et qu’il est possible – et agréable – de s’en passer.
6. Installez des rituels quotidiens sans écran
Créer des moments réguliers où les écrans sont bannis permet d’instaurer une habitude positive, qui deviendra un repère structurant pour l’enfant.
Quelques exemples de rituels sans écran :
La lecture du soir, partagée ou autonome
Un jeu de société après le dîner
Le bain suivi d’une musique douce
Un moment de gratitude ou d’échange avant de dormir
Ces routines renforcent le lien affectif, rassurent les enfants, et les aident à développer d’autres sources de plaisir que celles liées aux écrans.
7. Soyez flexible… mais cohérent
Toutes les familles ont leurs imprévus, leurs besoins spécifiques et leurs moments d’exception. Interdire à tout prix ou punir systématiquement n’est ni durable ni efficace.
Il est important de :
Faire preuve de souplesse lors d’événements spéciaux (soirée film, vacances)
Valoriser les efforts de régulation plutôt que pointer les écarts
Expliquer clairement les écarts autorisés ("Aujourd’hui on regarde un film parce que c’est dimanche, mais demain on reprend notre rythme")
L’objectif n’est pas le contrôle absolu, mais l’autonomisation progressive de l’enfant dans la gestion de son propre rapport aux écrans.
Les Parents Zens : un allié précieux pour accompagner les familles
Dans un monde où les parents jonglent avec mille responsabilités, il peut être difficile de poser un cadre clair autour des écrans. C’est là qu’interviennent Les Parents Zens, une solution innovante et humaine pour soutenir les familles.
La plateforme propose :
Des plans d’action personnalisés pour gérer le temps d’écran
Du coaching parental pour adopter des stratégies concrètes
Des webinaires d’experts sur les effets des écrans et les bonnes pratiques
Des contenus adaptés à l’âge de vos enfants pour alléger votre charge mentale
L’objectif ? Vous aider à poser un cadre sain, sans culpabilisation, en favorisant l’autonomie de vos enfants et leur bien-être global.
En conclusion : pour une parentalité connectée… mais consciente
Les écrans font désormais partie intégrante de nos vies, et les interdire totalement n’est ni réaliste ni souhaitable. En revanche, leur usage doit être encadré, réfléchi, et adapté à l’âge de l’enfant.
En tant que parents, vous avez le pouvoir de transformer l’écran en un outil d’apprentissage, de lien ou de divertissement sain – à condition d’en fixer les limites.
Avec le soutien de structures comme Les Parents Zens, vous pouvez instaurer une relation apaisée à la technologie, tout en renforçant la complicité et le bien-être familial.
Rédaction : Vincent Puren