Publié le : 28/05/2025
Mise à jour le : 27/11/2025
Dans un article publié par Les Echos, un constat sans détour : la parentalité reste un impensé RH, et cela nuit directement à la santé mentale, à la performance… et à la fidélité des salariés.
À partir des résultats d’un baromètre OpinionWay pour teale et Les Parents Zens, le journal dresse un portrait sans filtre du quotidien des parents salariés : surcharge mentale, renoncements de carrière, sentiment d’isolement, pression à faire ses preuves après un congé… autant de réalités encore trop peu prises en compte par les entreprises.
Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes
- 1 parent salarié sur 3 estime que sa carrière a été freinée par l’arrivée d’un enfant.
- 57 % ressentent une charge mentale accrue.
- 60 % n’ont accès à aucune mesure de soutien de leur entreprise.
- Et parmi les jeunes parents (moins de 35 ans), 53 % ont déjà envisagé de quitter leur poste pour une entreprise plus “family friendly”.
Comme le souligne Marine Desandre, cofondatrice des Parents Zens : “On demande aux parents de faire comme si leur vie familiale n'existait pas entre 9h et 18h. C’est absurde.”
Une question de fidélisation, pas de confort
Ce que rappelle l’article, c’est que soutenir les parents n’est plus un avantage, c’est une condition de viabilité managériale. Coaching parental, santé mentale, horaires adaptables, reconnaissance symbolique du rôle de parent : la politique parentalité devient un levier stratégique.
Et quand elle est bien pensée, les bénéfices sont clairs : baisse de la charge mentale, hausse de l’engagement, meilleure rétention des talents.
Rédaction : L'équipe Les Parents Zens