Quand être parent devient un frein professionnel, le signal d’alarme est clair : selon une enquête relayée par Les Affiches Parisiennes, plus d’un jeune salarié-parent sur deux envisage de quitter son entreprise, faute de reconnaissance ou de soutien.

Le constat ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • 1 parent sur 3 affirme que sa carrière a été impactée par l’arrivée d’un enfant.
  • Chez les femmes, ce chiffre grimpe à 43 %.
  • 60 % disent que leur employeur n’a mis en place aucun dispositif de soutien.

Et même lorsqu’il y en a, seuls 16 % les trouvent réellement utiles.

Une santé mentale sous tension

Surcharge mentale, sentiment d’isolement, pressions invisibles... La parentalité reste encore trop souvent absente des priorités RH. Pourtant, 57 % des parents se disent épuisés par une charge mentale aggravée.

Un changement générationnel à l’œuvre

Chez les moins de 35 ans, le message est sans détour :

53 % ont déjà envisagé de changer d’entreprise pour une structure plus « family friendly ».Et 10 % ont sauté le pas.

Des paroles fortes, une réalité alarmante

« Aujourd'hui, on demande aux parents de faire comme si leur vie familiale n'existait pas entre 9h et 18h. C'est absurde. » - Marine Desandre, Les Parents Zens«La charge mentale parentale est l'un des plus grands tabous de la santé mentale au travail. Tant qu'on ne la reconnaît pas, on soutient par défaut une dynamique d'épuisement.» - Anaïs Roux, teale

Ce baromètre met en lumière une exigence nouvelle : des RH connectées aux réalités de vie. Ce n’est plus un bonus, c’est un pivot stratégique.Moins de babyfoot. Plus de baby-plans.