Choisir entre carrière et famille, le dilemme des parents salariés

Sommaire :

• Une parentalité qui freine les parcours

• Une charge mentale invisible mais bien réelle

• Un impératif stratégique, pas un luxe RH

Ils gèrent les réunions Zoom entre deux sorties d’école, répondent aux urgences pro tout en jonglant avec les couches. Et pourtant, en entreprise, les parents salariés restent largement ignorés des politiques RH.

Une réalité qui a un coût humain et organisationnel, comme le confirme une nouvelle enquête OpinionWay pour Les Parents Zens et teale.

C'est ce qu'explique l'article "Choisir entre carrière et famille, le dilemme des parents salariés" du media L'Indépendant.

Une parentalité qui freine les parcours

Réduire son temps de travail (17 %), refuser une promotion (13 %), ou passer à côté d’une augmentation (3 %) : autant de renoncements que vivent de nombreux salariés. Et pour les jeunes actifs, le constat est encore plus brutal : 50 % des parents de moins de 35 ans estiment que leur trajectoire professionnelle a souffert de leur parentalité.

Le retour au travail après un congé parental est rarement fluide : manque de flexibilité, isolement, pression accrue...

Une charge mentale invisible mais bien réelle

Au quotidien, la parentalité est synonyme de surcharge mentale. 57 % des parents salariés déclarent une pression accrue depuis qu’ils ont un enfant. Gérer les urgences familiales (27 %), répondre à une attente de disponibilité permanente (17 %) : les tensions s’accumulent, sans réel soutien managérial. 60 % des parents salariés déclarent n’avoir bénéficié d’aucune mesure d’aide de leur entreprise.

Et quand les tensions deviennent trop fortes, la fuite devient une option. 31 % des parents salariés ont déjà envisagé de quitter leur entreprise, un chiffre qui grimpe à 53 % chez les moins de 35 ans, dont 14 % ont déjà sauté le pas. Autant de talents perdus faute d’écoute et d’adaptation.

Un impératif stratégique, pas un luxe RH

Le message est limpide : soutenir les parents n’est pas un bonus, c’est une nécessité organisationnelle. Car un parent soutenu est plus engagé, plus fidèle, plus performant. Et cela suppose d’aller bien au-delà des crèches d’entreprise.

Coaching parental, accompagnement psychologique, horaires assouplis, télétravail maîtrisé, reconnaissance du rôle parental… Les solutions existent. Encore faut-il que l’entreprise ose les mettre en œuvre. Car on ne travaille pas "malgré" sa parentalité, on travaille avec. Et c’est dans cette reconnaissance que réside la clé d’un nouveau pacte social au travail.